Crise agricole : de qui se moque-t-on ?

Grâce à la pression exercée par les Parlementaires et les éleveurs, eux-mêmes, le Président Hollande a découvert l’existence de la crise, sans précédent, qui touche – depuis de nombreux mois – les producteurs de viande bovine et de porc mais aussi de lait.

Découvert puisque lors de la traditionnelle interview du Président de la République du 14 juillet, François Hollande n’a pas eu un mot, pas un geste envers les agriculteurs.

Quelle est la réalité ? Les agriculteurs sont étranglés et pris au piège des prix qui baissent et des charges qui augmentent. Et tout ceci dans une totale indifférence de la part du Gouvernement.

A plusieurs reprises, j’ai interpellé le Ministre de l’Agriculture. En vain.
Stéphane Le Foll devrait se garder de toute gesticulation intempestive et apporter des réponses à la hauteur des problèmes et de la détresse des agriculteurs.

Espérons que le plan d’urgence annoncé par « l’audacieux » François Hollande soit plus efficace que celui pour lutter contre le chômage…et ne soit pas une énième politique de la rustine…

Filière bovine et porcine : Gilles Bourdouleix demande au ministre de réagir

Face aux inquiétudes exprimées par les éleveurs de bovins, Gilles Bourdouleix a demandé au Ministre de l’agriculture quelles mesures étaient envisagées par le Gouvernement pour soutenir la filière bovine et porcine.

« Les éleveurs sont découragés et réclament une revalorisation des prix et une meilleure lisibilité pour les consommateurs. L’effondrement des prix ne permet plus aux éleveurs d’assurer la rentabilité de leurs exploitations.

Cette année la situation économique des exploitations s’est encore dégradée. Les éleveurs de bovins souffrent aujourd’hui de la baisse des prix. Le rapport Chalmin, du 21 avril 2015, illustre une tension très forte entre les différents acteurs. Il a en effet indiqué qu’en 2014, les producteurs de viande bovine et porcine ont été particulièrement touchés par les baisses de prix d’achat de leurs productions, comprises entre 6 % et 8 %. Dans le même temps, les prix au détail ont, eux, connu une « hausse modérée », de 1 % ».

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