Emmanuel Macron est le petit jouet consentant de la haute finance internationale et de l’énarchie apatride. La pierre est le symbole de l’enracinement. Elle a un rendement correct mais modeste. C’est un investissement de bon père de famille. Ceux qui ont payé l’élection d’Emmanuel Macron n’ont que mépris pour la pierre.

Ils n’ont pas d’amour pour la Nation. Ils ont trouvé en Emmanuel Macron leur parfait porte-parole. L’entend-on proclamer combien il aime la France, son histoire et donc la Nation ? Il préfère jeter l’opprobre sur la France et les français.

Parle-t-il de ses opposants ? Sur un sol étranger, il crache comme à son habitude sur les français en traitant de « fainéants et de cyniques » ceux qui osent de ne pas être en accord avec « Jupiter ». Critiquer une réforme n’est pas une résistance au principe de réforme mais un désaccord sur le contenu de la réforme.

Parle-t-il de la colonisation ? Il n’évoque pas le pourquoi politique de ce mouvement du 19^ème siècle ; il n’évalue pas les aspects positifs de cette période ; il ne compare pas l’exploitation des matières premières des colonisateurs avec le pillage des dirigeants locaux depuis plus d’un demi-siècle. Non ! il condamne pour crime contre l’humanité, reprenant ainsi le discours de ceux qui distillent leur haine de la France chez des jeunes de banlieue déjà fragilisés.

Parle-t-il de l’occupation ? Il associe tous les français aux errements du régime de Vichy alors que la légalité et la légitimité du pouvoir étaient à Londres. Que deviennent les résistants combattants sur le sol de la France, que devient l’immense majorité des français brisés par la défaite, écrasés par l’occupation ? Peut-on décemment leur reprocher leur passivité face aux exactions d’une poignée de collaborateurs actifs alors que c’est l’armée allemande qui patrouillait dans les rues de France ?

Montrer du doigt des épisodes de notre Histoire en s’y positionnant avec les acquis du 21^ème siècle est indigne.

Ministre d’un gouvernement colonisateur de la III^ème République qu’aurait fait M. Macron ? Jeune homme de 20 ans en 1940, dans quel camp aurait-il basculé ?

Enfin on peut rappeler la façon odieuse dont un grand soldat, le Général de Villiers, a été poussé à la démission. Ce n’est pas en paradant dans la panoplie de Tom Cruise dans « Top Gun » que l’on fera oublier l’humiliation à nos armées.

Quand on vit au rythme de l’internationalisme cynique, on n’a aucun attachement pour ce qui permet l’enracinement.

C’est l’explication du mépris affirmé et répété d’Emmanuel Macron pour l’immobilier.

La réforme de l’ISF fera porter cet impôt sur le seul immobilier. La conséquence est que les très grosses fortunes bâties sur la finance et la bourse verront leur impôt diminuer fortement. En revanche ceux dont les investissements n’ont été qu’immobiliers seront sanctionnés. S’agit-il pour autant de français fortunés ? Ce sont souvent des épargnants qui ont anticipé leur retraite ou préparer une succession en investissant dans la pierre et qui par le jeu de la hausse de l’immobilier ont connu une augmentation de leur patrimoine. Ils seront pénalisés par la réforme.

Le gouvernement a annoncé dans la précipitation une baisse des APL. Le Président de la République semble avoir critiqué en privé une décision mal préparée. Pourtant il la confirme. Et lance, comme parade, l’idée que les propriétaires devraient baisser les loyers d’un montant équivalent pour compenser la diminution de l’APL.

Une réforme des APL était sans doute nécessaire. Mais pas une amputation uniforme et autoritaire même s’il ne s’agit que de 5 euros. Surtout, il serait totalement injuste de le faire supporter par les propriétaires qui financeraient ainsi la mesure du gouvernement. Or les propriétaires dans leur immense majorité n’entrent pas dans la catégorie des plus riches de France.

Hélas pour eux, ils ne sont pas les donneurs d’ordres de M. Macron. Et parce qu’ils ont le grand défaut d’aimer la pierre, ils montrent qu’ils aiment l’enracinement dans le territoire, qu’ils aiment la France dans son Histoire avec ses pages lumineuses et ses pages moins lumineuses pourtant lues avec la même fierté. Alors qu’ils paient cette passion que méprisent ceux pour qui l’argent est le drapeau. C’est à dire ceux qui nous gouvernent à travers leurs marionnettes.